1/400 PETROLIER RAVITALLEUR D'ESCADRE "LA SEINE" A627 HELLER

Eric dans ses oeuvres, ça va être encore de toute beauté? Je suis toujours curieux de voir le résultat de tes travaux de conception... Bon courage et bravo j'adore ton boulot!!!

Il ne va plus rester grand chose des pièces Heller à la fin?
Bon montage Eric.

c'est un plaisir de te suivre

Impressionnant

Super que tu aies pu avoir les plans tant convoités !

Bon courage pour reprendre un nombre certain de pièces, ça va être une superbe maquette, revue et corrigée à la sauce MISF !

Merci Manu, Antoine, Olivier, Eric, Alain et Jean-François pour vos visites et commentaires.
Vous avez tous compris qu'il va y avoir du travail sur cette maquette.

Aujourd'hui, j'ai fait du travail de recherche. Lorsque l'on a rien, on fait avec rien.
Lorsque l'on a tout, on n'a pas besoin de trop chercher.
Lorsque l'on se trouve entre les deux, on se pose plus de questions que l'on a parfois de réponse.

Avoir des plans est une bonne chose, mais un bateau cela vit et un plan peut être antérieur à un autre. Il en est de même pour les photographies. En fonction de ce que l'on veut faire, il faut rester cohérent.

Il ne faut pas prendre en compte les montages trouvés sur l'internet. Il faut voir son montage avec un oeil neuf, sans a priori, Un montage de ce type demande du travail personnel dans sa conception.

La problématique se situe également sur la documentation photographique. Un bateau est très souvent photographié de flancs et bien mois souvent par la poupe ou la proue  (sauf lorsqu'ils sont à quai) et les clichés les plus rare sont les vues du dessus.

C'est le cas pour "La Saône" et "La Seine". A cela s'ajoute la qualité de clichés photographiques et leur date de prise de vue.

J'attaque par le roof arrière, lequel supporte la cheminé, plusieurs embarcations de service et de secours, différemment matériel et de l'armement de défense. Il sont placés sur un même perpendiculaire à l'axe central du bateau.

Le premier sujet va porte sur l'armement de défense.

Malheureusement, Heller a commis une erreur sur la mise place des deux canons bofors de 40 mm sur ce roof.



Ce plan indique le décalage des deux pièces d'artillerie.



Je recoupe cette observation avec une rare photographie de ce type de pétrolier, vu de dessus. Le cliché n'est pas de grande qualité, mais il confirme le décalage des deux baignoires. Celle-ci sont placées par rapport aux limites du pont. Celui de tribord est plus long que celui de bâbord.  



Je clos le sujet pour ce soir.
Je vais le reprendre demain, sur le même sujet.

Bonnes maquettes.
Eric

Merci Éric pour toutes ces précisions.

On voit tout l'investissement personnel qui tu prévois sur ce navire....Tu rends ton montage déjà passionnant .

L’approximation n’est pas de mise chez « made on Six Fours »! Une approche millimétrée domine le montage…

joli travail de recherche surtout que la doc est rare sur ces rafiots !
On te suis Eric.

Merci Jean-François. Francis, Alain et François pour vos passages et vos commentaires.
Je pense qu'il y a beaucoup à écrire sur la maquette de ce navire.

Néanmoins, il faut remettre des choses en parallèle avec les époques et à leurs justes valeurs.

La maquette date de 1967. C'est à dire, il y a près de 60 ans. Cela peut expliquer certaines choses pour sur les erreurs commises. Mais, cela n'explique pas tout. Lorsque la maquette a été créée, "La Seine" et "La Saône" étaient en service. Il n'y pas que les plans qui permettent se rendre compte du sujet sur lequel on travaille. La vérification des éléments in situ, aurait été opportune.

Dans le domaine, du roof présenté hier, il n'y pas que l'emplacement des bofors qui pêche.

Le second problème se situe sur une erreur d'interprétation de dessin. Cela a eut pour conséquence de fournir une pièce fausse et démontre une absence de vérification entre le dessin, la réalisation et le modèle réel.

Voici l'origine de l'erreur. Je pense que celle-ci se situe sur ce dessin.



Le dessinateur du projet a pris la ligne continue proche des escaliers, comme étant la limite du pont. Alors que cette limite correspond au trait plein légèrement avant sur la gauche.

Pour Heller cela donne cela.





En fait, la limite de ce pont est différente.



Sur la maquette, l'erreur sur la pièce crée une casquette au-dessus de la structure.



Voici comment devrait être la pièce.





La limite du pont se situe à la limite de la structure.

Cela se vérifie sur cette photographie. Avec le soleil quasiment de face, aucune ombre ne se projette sur l'avant de la structure.



Bonnes maquettes.
Eric

Impressionnantes tes recherches
J'ai récupéré il y a quelques temps des photos de la Seine sur un forum dans le but de peut être un jour monter ce bateau. Je lorgnais sur la boîte avec le Clemenceau.
En voici quelques unes

Bravo Eric pour tes améliorations !

Superbes photos, Olivier !

Si ça peut aider Eric

Quel travail d'amélioration Eric, ce bateau ne ressemblera plus à celui de la boite et c'est tant mieux. Un grand bravo et bon courage pour la suite.

C'est un travail de détaillage conséquent que tu vas avoir à faire lorsque l'on regarde les image du bateau réel.......Courage Eric !

Merci Olivier pour tes photographies, cela aide bien.
Merci Jean-François, Antoine et Francis pour vos passages et vos commentaires. C'est bien sympa.
Dans le domaine de la pelote de fil, ces bâtiments sont bien fournis. Je vais essayer de comprendre

J'ai retiré les deux baignoires des bofors. J'ai rebouché les trous à l'aide de carte plastique, découpé à l'emporte-pièce. De temps en temps, je travaille à l'ancienne.



La casquette est retirée à la Dremel. Le pont est ajusté, à l'aplomb de la structure.





On le constate sur cette photographie.



Bonnes maquettes.
Eric

Joli boulot et rien de mieux que le travail à l'ancienne

admiratif de ton travail, que ce soit a l'ancienne, ou moderne,

Belle remise à niveau Eric

Et ben encore un sacré montage bon courage

Merci Alain, Eric, Manu et Patrick pour vos visites et vos commentaires. Vos petits mots sont motivants.
J'espère vous sortir un beau montage avec quelques petites choses qui sortent de l'ordinaire.
Je ne fais pas souvent des bateaux. J'ai fréquemment vu, que les monteurs perçaient les coques pour créer des hublots.

Désolé, je fais le contraire. Je les bouche.

Les hublots créés sur les maquettes de navire par les fabricants ne sont pas souvent très réguliers.



Pour les boucher, j'emploie la technique "tubeless".
C'est-à-dire que je colmate un trou circulaire à l'aide d'une portion de plastique, insérée en force dans le trou.

C'est le même principe qu'une réparation d'une crevaison pour un pneumatique de type "tubeless".

Pour cela, j'utilise des chutes de grappe pour faire de l'étiré.



J'enfonce les portions jusqu'à l'obtention d'une résistance importante. Je coupe sommairement les portions de grappe à l'extérieur de la coque.



Je colle par l'intérieur les portions de plastique étirés. Je coupe l'excédent de matière à l'intérieur de la coque.



J'arase au plus proche de la coque les portions de plastique afin de faciliter le ponçage.  



Je ponce l'ensemble portion de coque et plastique étiré, jusqu'à l'obtention d'une surface lisse.



Les hublots seront recréés sous forme graphique.

Bonnes maquettes.
Eric

Belle technique, il n'y a pas à dire...De quoi à chacun d'améliorer ses montages en tous cas !
ça peut être appliquer à tout type de maquettage !

Belles avancées, bonne idée cette façon de mettre des mèches.. 

J'aurais dû t'appeler début juin pour une belle vis dans mon pneu AVD... 

Bonne continuation

Sympa la technique, je la note pour m'en reservir

J'attends avec impatience les hublots "graphiques" de remplacement.
Lesquels, à n'en pas douter, feront plus réalistes que des trous comblés à la colle blanche...